Marie-Antoinette

Pour sa création 2019, Thierry Malandain s'attaque, après la figure de Noé – qui valut à son ballet de remporter le prix de la meilleure compagnie de danse décerné par l'Association professionnelle de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse –, à celle de Marie-Antoinette.

« L'Autrichienne », dernière reine de France, guillotinée en 1793 à l'âge 38 ans, a déjà inspiré nombre de créateurs, de l'écrivain Stefan Zweig à la cinéaste Sofia Coppola. Quelle facette du personnage le directeur du Centre Chorégraphique national de Biarritz choisira-t-il de mettre en exergue ? Sur une partition de son compatriote Joseph Haydn, cette femme complexe et éminemment moderne – qu'il évoquait déjà furtivement dans Les Petits Riens, créé en 2005 sur une musique de Mozart – devrait lui permettre de déployer ce langage néoclassique, brillant et harmonieux, qui a fait de lui un chorégraphe de premier plan.