À l'instar du futur tout nouveau Chaban-Delmas, c'est un pont entre les continents que dressent les touches noires et blanches. De la France à la Russie en passant par les USA, les virtuoses baladent l'auditoire à travers le monde, intégrant ainsi du jazz, avec les étoiles montantes Giovanni Mirabassi et Edouard Ferlet (avec un récital intégrant la vidéo), tout en restant fidèle aux classiques : l'hommage rendu à Debussy rendu par Philippe Bianconi, une interprétation virtuose de Chopin et Liszt par la star russe Ivo Pogorelich, ou encore celle, revigorante, des géants Brahms et Beethoven par l’Américain Soheil Nasseri, issu de la pouponnière de talents proposés par le festival.
Jeunesse donc et audace avec la création concerto de Baptiste Trotignon interprétée ici par Nicholas Angelich et l’ONBA, la virtuosité de Geoffroy Couteau ou la prodigalité du Néerlandais à peine majeur, Hannes Minnaar. Ici on décloisonne les genres, on fait tomber les barrières des préjugés, car après tout, selon Baptiste Trotignon « comprendre les différences, d’une culture à l’autre, d’une pratique à l’autre, est tout simplement la meilleure façon de se connaître et se comprendre soi-même. »