Sortir : Quels sont les axes de travail du Centre André Malraux ?


Grégory Vandaële : Nous sommes un lieu moyen dans une ville à mi-chemin du littoral et de la métropole lilloise et ne pouvons donc pas prétendre à un même bassin de population que d'autres lieux. Le lieu s'inscrit plutôt dans une mission généraliste, ouverte, pluraliste avec des têtes d'affiche mais aussi des découvertes. La sensibilisation du public, la formation du regard critique des spectateurs constituent également, pour nous un chantier.

 

Sortir : Et le travail de territoire ?


G. Vandaële : C'est quelque chose de primordial pour nous. La circulation des publics est un enjeu majeur, on essaie de mettre en place des solutions et des idées nouvelles pour inciter les gens à bouger : covoiturage, apéro-bus en lien avec des structures voisines... Il faut amener le public dans les salles par des chemins nouveaux, retrouver du lien et imaginer des pratiques éco-citoyennes. Nous essayons aussi de travailler en réseau avec des partenaires en Flandre intérieure et maritime dans l'idée de faire découvrir le travail de nos voisins.

 

Sortir : Sur le plan artistique quels sont les temps forts de cette nouvelle saison ?


G. Vandaële : On accompagne Nicolas Ducron, notre artiste associé, et sa compagnie pour leur nouvelle création Des couteaux dans les poules qui promet d'être un beau moment de notre saison, parce qu'il est important de travailler dans la continuité avec des artistes régionaux. On poursuit également le travail du festival jeune public Le petit monde afin d'accentuer l'accès des jeunes et des familles au théâtre, et puis la Cie Hendrick Van Der Zee viendra aussi faire une de ses veillées chez nous en novembre, un grand moment.